Les concubines de la gloire
(Jean Guidoni/Michel Legrand)
Rien ni personne (Nobody
Knows)
(A.M. Bergman, adaptation française: Jean Guidoni/Michel
Legrand)
La grande dame blanche de Colombie
(Jean Guidoni/Michel Legrand)
Les faux monnayeurs ( Jean
Guidoni/Michel Legrand)
Duo du haut (En duo avec
Michel Legrand) (Michel Legrand)
Crédits: Avec notament la participation de: Juan Jose Mosalini : Bandonéon (8)
Richard Galliano : Accordéon (3)
Sylvain Luc : guitare (5)
Jacky Tricoire : Guitare
Umberto Pagnini : Batterie
Marc Michel Lebevillon : contre-basse, et
Michel Legrand : piano
Enregistré au Studio Guillaume Tell en Mars 1995.
Prise de son et mixages : Roland Guillotel secondé par
Alex Firla.
Assistants: Myriam Eddaira et Boris Beziat.
Direction Artistique : Marcel Rothel.
Coordination Artistique : Jean Falissard
Produit par Climat Productions 1995.
Editions Polygram Music sauf "Rien Ni Personne" : Leo
Feist Music Inc. avec l'aimable autorisation des editions Emi
Catalog Partnership France.
Photos : Marianne Rosensthiel
Pochette : Com'N.B.
Attaché de Presse : Dominique Segall
Remerciements à Clément Boulais, Philippe Lerichomme
et Pascal Nègre. Arrangements et direction d'orchestre :
Michel Legrand.
Pistes : "Il fait beau" :
Un vidéo-clip a été tourné pour la
promotion du titre. Ce titre est un clin d'oeil aux comédies
musicales américaines.
"Le roi des océans"
: Explore de nouveau le thème de l'anti-fascisme déjà
évoqué par Pierre Philippe dans "Tout Va Bien"
(album Le Rouge & le Rose)
"Le masque" est un hommage
à Barbara Steel, dont Jean Guidoni adolescent allait voir les
films lorsqu'il habitait à Marseille.
...Des flammes jaillissaient
Sur un bûcher dressé
Et des bourreaux gantés
Venaient s'agenouiller...
"N'oublie jamais qui tu
es" est un regard particulier, parce que je l'ai écrite
pour quelqu'un qui avait un sacré caractère et qui
n'acceptait pas qu'on lui montre les choses du doigt, à
savoir qu'il allait mourir. La compassion, c'est dangereux. Si
j'étais malade, je pense que certains gestes de mes proches
ne m'aideraient pas forcément. C'est très délicat,
on ne sait jamais quoi dire ou quoi faire sans tomber dans l'excès
de pathétisme.(J.G.)
La version promotionnelle de l'album comportait le CD et
le simple (Il fait beau / Le roi des océans) dans une pochette
"Digipack":
JEAN GUIDONI, l'errant, le mal chaussé, le déserteur
d'une cause jamais embrassée, l'écorché vif
d'une scène de nulle part, l'aboyeur de théâtres
perdus, le solitaire des masses vagabondes, l'ambassadeur des
banlieues sans issue, l'existentialiste du CD : JEAN GUIDONI cherche,
casse, piétine, trépigne, martèle, tente,
rejette et rencontre... alors il écrit VERTIGO. Il attaque
un univers musical de son rythme littéraire taillé
à la serpe. Anxieux, mais avec la grâce d'un innocent
au regard de faon, la bouche pleine d'oursins, il salue MICHEL
LEGRAND, l'écoute, lui parle, lui sourit, se laisse bercer
par la douceur des harmonies, lui résiste, tombe sous le
charme, il séduit et se fait séduire tour à
tour. Tout est au rendez-vous, mosaïque de sentiments, tissus
de mélodies, patchwork de rythmes, ce disque vogue sur
les flots d'une sensibilité à fleur de peau... Rien
de notre monde contemporain n'a échappé à
l'auteur comme au compositeur. Le chanteur nous entraîne
dans son univers avec son charme habituel... La visite y est sans
complaisance, c'est un palais des glaces sans fin, on y retrouve
sa propre image à chaque angle. L'horreur côtoie
la beauté avec un rare bonheur, l'acidité se mélange
à la douceur, tout est terre de contraste. Parti pour un
roman, on se retrouve dans une nouvelle ou dans un article de
quotidien ou dans un dessin satirique. En fait, ce disque est
juste le reflet de la vie... La rencontre entre MICHEL LEGRAND
et JEAN GUIDONI a bien eu lieu, VERTIGO en est le témoin
historique, l'échange est fort et complet, chacun en ressort
grandi en ayant perdu un peu de lui-mème mais en n'oubliant
jamais qui il est... Une rencontre et un bonheur à partager
... (Ci dessus : Pochette Interieure Digipack
et texte de présentation.)
Références : CD "Vertigo" Paradoxe/Polygram Distribution/Universal 527
783-2 (13/7/95) 43min.21