10 ans déjà, depuis ’La pointe
Rouge’, que je n’avais pas repris la plume. Écrire pour soi, un exercice qui me manquait peut-être, qui me manquait sûrement. « Écrire » parce qu’il y a des moments, des instants où cela semble évident de vouloir se balader dans de nouveaux décors à la rencontre de nouveaux mots, de notes différentes. Écrire un nouvel album, j’en avais envie depuis longtemps, mais je n’osais pas encore coucher sur le papier les drôles d’idées qui me trottaient dans la tête…Mais le temps qui passe si vite, souvent est libérateur. Et puis la rencontre avec un compositeur, Didier Pascalis, une nouvelle complicité qui réserve des surprises et des moments rares, une complicité tranquille qui redonne confiance. Alors je me suis dit que le temps était venu pour moi d’assumer toutes les chansons d’un album et de vous proposer mes : ’Légendes Urbaines’ Jean Guidoni |
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Trivia : La pochette est un clin d'oeil à l'affiche de Crime Passionnel, album et spectacle majeurs de la carriere de Jean Guidoni, sur des textes de Pierre Philippe et des musiques de Astor Piazzolla. Autre clin d'oeil à Crime Passionnel dans Fatigant: " Les draps blancs et le sang" Légendes Urbaines "Le titre en dit plus que les mots prononcés. J’ai écrit en pensant à un ami assassiné il y a deux ans maintenant, pour lui rendre hommage, sans le dire directement, en laissant entrevoir des amours difficiles, un peu particulières, dans une époque qui nous fait vivre des légendes utopiques… " La note bleue Dans le jazz ou le blues, la note bleue (en anglais blue note) est une note jouée ou chantée avec un léger abaissement, d'un demi-ton au maximum, et qui donne sa couleur musicale au blues, note reprise plus tard par le jazz. Les notes bleues peuvent être considérées comme des notes ajoutées à la gamme majeure. Le texte aborde le thème des personnes transgenres. La piste des éléphants Le point de départ de cette chanson à été un article affirmant que les éléphants entendraient les intempéries à distance et sauraient qu’en allant dans la direction d’infrasons produits ils vont trouver de l’eau. On peut donc dire avec un peu de poésie que les éléphants entendent le déplacement des nuages. La chanson concerne le sort des migrants. Le grand huit. Le texte semblerait indiquer qu'il se rapporte à la carrière d'artiste, notamment le 1er couplet, en référence à la découverte par hasard en 1978 du spectacle d'Ingrid Caven, décisif pour sa carrière. C'est en fait une métaphore plus générale sur la vie. Ou allez-vous Nora, Djemila. En 1980 Djemila - chanson fétiche de Jean Guidoni - parlait de cette femme libérée et intégrée à la société. Le clin d'œil est évident dans les 4 premiers vers. Que sont devenus les enfants de Djemila 25 ans plus tard...? La chanson ne parle évidement pas de la personne qui a inspiré Djemila, mais de l'évolution de la société. Dorothy Inspirée par la poétesse et scénariste américaine Dorothy Parker, dont voici quelques citations: "Hymnes à la haine" de Dorothy Parker: "Je hais les Femmes : Elles me portent sur les nerfs Il y a les Femmes d'Intérieur... Ce sont les pires. Chaque instant est ficelé de Bonheur, Elles respirent avec méthode Et pour l'éternité se hâtent à grand pas vers la maison Où il faut surveiller le dîner" |